Watches, dream, adventure and everyday life

Water

When I was a kid, I looked at the TV shows of Commandant Cousteau, it was the key to the dreams, living in a country far from the sea. Only recently I learned that on board of the Calypso, the crew had the Aquastar Deepstar on the wrist, the ZRC Grands Fonds, and the Commandant wore a Rolex Submariner or an Omega, Seamaster obviously. We can spot these on some old photographs.

The water resistant watch represent almost unconsciously the strongest and most useable watch for us common mortals. The idea only turns us rightaway into adventurers. Wearing a Blancpain Fifty Fathoms, of 1954 of course, makes us think about being 50 fathoms, 91,44 meters, deep in the sea with our favourite swimming suit and be able to surface again knowing that our watch, and maybe only the watch, will be OK. The old Fifty Fathoms is very elegant and not massive, but the diving watches are often bulky to satiate our thirst of unlikely adventures. Nowadays the bigger and more performing the watch is, the less it will be used for what it should be able to endure.

Earth

When you get passionate about adventure watches, the ones that have accompanied modern times heroes, we discover that for Edmund Hillary and sherpa Tensing, at an altitude of more than eight thousand meters on the Everest, two men alone in the middle of a rocky ocean, a Rolex Explorer told them what time it was, but no date. The watch can be seen at the Beyer museum in Zurich.

The history of the XXth Century is rich of photographs of famous and more or less legendary individuals with a recognizable watch on their wrist. These input make us dream right away if we lead a life much less adventurous or glamour, especially in the case of movie stars for example.

In spite of the already mentionned Rolex Explorer which has lived one of the most remarquable feats of human history, the very first Everest climb, the most famous of all watches is Paul Newman’s Rolex Daytona, which was used to measure a few circuit laps, as his wife told us, but most of all it was a tool for avoiding to be late at a meeting with a producer or to run to the Beverly Hills grocery before the closing. Following a similar masculine kind of dream – cars, speed, movies – Steve McQueen, another pop icon, made his Heuer Monaco famous. These watches convey a portable dimension of recognition, speed, action and so one.

Air

To dream eyes wide open, nothing is better than the sky, the space, the astronauts on the moon and their Omega Speedmaster. If you add “Apollo” to it, you’ll find a better orbit.

On a photograph in action, Colonel William Pogue wore a watch with a very bright yellow dial : someone recognized it was a common Seiko 6139-6002. The race for the stars was launched for us terrestrial ants. We would wear a Seiko Pogue to go to the office, buy the bread or go to a bar in the evening. The Seiko has the advantage of being much more affordable than its faraway swiss cousins of adventures: the Breitling Cosmonaute 809 or the Omega Speedmaster (pre-moon or even not pre) and it will tell us also very precisely at what speed we’ll have to run to the supermarket. No need of complex turning bezel to transform miles in kilometres, of gorgeous tachymeter, the man has to run, cycle or eventually “drive carefully me” to successfully conduct his daily adventures.

Water-earth-air

To sum up, the military watches can eventually reunite these three basic elements of the dream, as there are the marine, the army and the air force. To satisfy our desire of – calm (easy?) – adventures in our urban jungles or our countryside green deserts, we’ll choose a german chronograph or a French diver, maybe a swiss one, better if it has been on duty worn by real soldiers, pilots or commando divers. Just having these watches makes our skin harder, our wrist more virile and a drop of sweat dripps from our forehead. Even battle-hardened pacifists collect them, besides of course the war history fans or simple aesthetes.

Montres, rêve, aventure et quotidien

L’eau

Petit, je regardais les émissions du Commandant Cousteau, c’était la clé des rêves, habitant un pays loin de la mer. Je n’ai appris que récemment qu’à bord de la Calypso, certains membres avaient des Aquastar Deepstar au poignet, des Omega Seamaster ou ZRC Grands Fonds, et le Commandant portait une Rolex Submariner et parfois une Omega. Des photos un peu égrenées sont là pour en témoigner.

La montre résistant à l’eau est vue presque inconsciemment comme la montre plus solide et utilisable par nous autres communs mortels. Rien qu’à l’idée, on devient instantanément des aventuriers. Avoir au poignet une Blancpain Fifty Fathoms, de 1954 bien sûr, c’est donc la porte ouverte à l’éventualité de se retrouver à 50 brasses, c’est-à-dire 91,44 mètres de profondeur, avec notre costume de bain préféré et pouvoir remonter à la surface en étant certain que notre montre aura tenu bon, au moins elle ! Le premier exemple cité est celui d’une montre presque fine et incroyablement élégante, mais les plongeuses ont souvent un aspect imposant visant à rassasier notre soif d’exploits improbables. Aujourd’hui, plus la montre est grosse et performante, moins elle sera utilisée pour ce qu’elle est censée accomplir.

La terre

Lorsqu’on se passionne pour les montres d’aventure, les garde-temps ayant accompagné silencieusement des héros des temps modernes, on découvre que dans le cas d’Edmund Hillary et du sherpa Tensing à plus de huit mille mètres d’altitude sur l’Everest, deux hommes seuls au milieu d’un océan de roche, une Rolex Explorer s’occupait de leur dire l’heure, mais pas la date. La montre est exposée au musée Beyer à Zurich.

L’Histoire du XXe siècle est remplie de photos de personnalités plus ou moins légendaires avec une montre reconnaissable au poignet. Ce sont des input qui nous font tout de suite rêver lorsqu’on mène une vie beaucoup moins aventurière ou glamour, surtout s’il s’agit de stars du cinéma par exemple.

Malgré la Rolex Explorer déjà citée, qui a pourtant vécu un des accomplissements les plus remarquables de l’histoire de l’Homme, la toute première ascension du sommet de l’Everest, il y a la plus célèbre de toutes les montres, la Rolex Daytona de Paul Newman, ayant servi à chronométrer des tours de piste, aux dires de l’épouse de son propriétaire, mais plus souvent à savoir quelle heure il était pour arriver à l’heure au rendez-vous avec un producteur mais aussi pour courir à l’épicerie de Beverly Hills avant la fermeture. Dans le même genre de rêve masculin – voitures, vitesse, cinéma – il y a la Heuer Monaco de Steve McQueen, autre icône pop ayant rendu célèbres d’autres montres également, une Benrus dans le film Bullit, ou un chronographe militaire Hanhart et quelques Rolex. Ces montres véhiculent mieux qu’aucun autre objet matériel portable ou non la dimension de notoriété, vitesse, action etc.

L’air

Pour rêver les yeux ouverts, il n’y a pas mieux que le ciel, l’espace, les astronautes sur la lune et leur Omega Speedmaster. On peut y ajouter le nom Apollo pour nous aider à trouver une bonne orbite. Sur une photo en pleine action, le Colonel Pogue portait une montre au cadran d’un jaune criard : quelqu’un reconnut une banale Seiko 6139-6002 ! La course au étoiles parmi nous autres fourmis terrestres était lancée. Nous porterons une Seiko Pogue pour aller au bureau, acheter le pain, boire un apéro le soir. La Seiko a le grand avantage de coûter un prix tout à fait abordable par rapport à ses lointaines cousines aventurières suisses, les Breitling Cosmonaute 809 ou les Omega Speedmaster (pre-moon) et nous diront tout aussi précisément sinon plus, à quelle vitesse il faudra courir pour arriver à la superette. Nul besoin de règle de calcul inverse, de transformer des milles en km ou autre, de tachymètre somptueux, l’homme commun doit courir, pédaler ou à la rigueur conduire – prudemment – pour mener à bien ses aventures quotidiennes.

Eau-terre-air

En synthèse, les montres militaires peuvent regrouper ces trois éléments basiques du rêve vu qu’il y a la marine, l’armée de terre et de l’air. Pour satisfaire notre désir d’aventures – tranquilles – dans la jungle urbaine ou le désert de nos vertes campagnes, nous opterons pour un chronomètre allemand plutôt qu’une plongeuse française ou suisse, si possible ayant servi au poignet de vrais soldats, de pilotes de guerre ou plongeurs commando. Rien qu’à les posséder, la peau de notre avant-bras devient plus coriace, notre poignet plus viril et une goute de sueur perle à notre front. Certains des pacifistes les plus aguerris les collectionnent, à part bien entendu les nostalgiques des affrontements ou les esthètes tout court.